La nuit est sombre et calme. Je
Contemple l'horizon qui s'émeut
De couleurs superbes d'ocres et de beiges
Et pluies diluviennes et d'orages et de neiges
Je contemple ce monde à la nature belle,
Sur la terre du vert, dans la mer du sel
Je découvre cette Terre si diférente et mienne.
Etrange! Cette fleur superbe sur les bords de la Seine
Cette poudre dorée et que l'on nomme sable
Cette hospitalité d'une douceur bien aimable
Et cet enfant logé au creux de cette épaule
Dans les ruines de l'ancienne Gaule
Des strates millénaires peut-être bien plus belles
Que milles constellations, que milles étincelles
Dont rêve l'être humain idiot d'intelligence.
Il rêve tant et si bien aux lointaines merveilles
Il est si fasciné par ses si beaux "Je pense"
Qu'avec ce qu'il a il en reste cruel.
Ne vois-tu pas, imbécile?
Tout ce que je souhaites tu le cherche trop loin
Quand c'est là, sous tes yeux, petit être futile
Et que pour acceder à tes trésors humains
Tu pietines des pieds tout en tendant le doigt !
La richesse immortelle est déjà sous tes pas
Entre la Mer et l'eau, entre l'eau et la Terre
Et qoique tu ne puisses retourner en arrière
Moi qui vient de la mort et de l'aridité
Je regarde ta Terre si belle et animée:
La vie, loge à chaque porte entre l'Amazonie
Entre les pôles glaciaux, et dans l'Europe ennemie
Dans la Chine funeste toujours aux yeux bridés.
J'observe l'Amérique et ses gouffres peuplés
J'y vois l'Eden vide où la Mort sévit
Où pourissent les arbres porteurs de la Vie.
Cette Terre enragée d'une vengenc soudaine
Et parle tremblements froids de chauds où malsaine
Elle rira bouleversée
Elle rira à pleurer.
Contemple l'horizon qui s'émeut
De couleurs superbes d'ocres et de beiges
Et pluies diluviennes et d'orages et de neiges
Je contemple ce monde à la nature belle,
Sur la terre du vert, dans la mer du sel
Je découvre cette Terre si diférente et mienne.
Etrange! Cette fleur superbe sur les bords de la Seine
Cette poudre dorée et que l'on nomme sable
Cette hospitalité d'une douceur bien aimable
Et cet enfant logé au creux de cette épaule
Dans les ruines de l'ancienne Gaule
Des strates millénaires peut-être bien plus belles
Que milles constellations, que milles étincelles
Dont rêve l'être humain idiot d'intelligence.
Il rêve tant et si bien aux lointaines merveilles
Il est si fasciné par ses si beaux "Je pense"
Qu'avec ce qu'il a il en reste cruel.
Ne vois-tu pas, imbécile?
Tout ce que je souhaites tu le cherche trop loin
Quand c'est là, sous tes yeux, petit être futile
Et que pour acceder à tes trésors humains
Tu pietines des pieds tout en tendant le doigt !
La richesse immortelle est déjà sous tes pas
Entre la Mer et l'eau, entre l'eau et la Terre
Et qoique tu ne puisses retourner en arrière
Moi qui vient de la mort et de l'aridité
Je regarde ta Terre si belle et animée:
La vie, loge à chaque porte entre l'Amazonie
Entre les pôles glaciaux, et dans l'Europe ennemie
Dans la Chine funeste toujours aux yeux bridés.
J'observe l'Amérique et ses gouffres peuplés
J'y vois l'Eden vide où la Mort sévit
Où pourissent les arbres porteurs de la Vie.
Cette Terre enragée d'une vengenc soudaine
Et parle tremblements froids de chauds où malsaine
Elle rira bouleversée
Elle rira à pleurer.